La disparition prématurée ou l’absence prolongée d’un dirigeant ou d’un collaborateur important de l’entreprise peut entraîner de sérieuses difficultés, voire un arrêt définitif de l’activité. La garantie Homme clé permet à l’entreprise de passer ce cap difficile et d’assurer ainsi sa continuité en versant un capital ou des indemnités témporaires.
Les avantages de l’assurance Homme clé
L'assurance Homme clé est un contrat d’assurance ayant pour objet de compenser le préjudice subi par une entreprise lors de la perte momentanée ou définitive d'une personne essentielle à son activité. Cette personne est appelée l’Homme clé.
Le contrat Homme clé prend en charge les différents postes pouvant être impactés par cette disparition comme par exemple les pertes d’exploitation ou de chiffre d’affaires ou encore les remboursements d’emprunt.
La garantie Homme clé libère les capitaux nécessaires pour réorganiser l’entreprise et/ou recruter ou former un collaborateur.
L’assurance Homme clé couvre généralement les conséquences du décès ou de la perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA) de l’Homme clé assuré. Certains contrats proposent en option des couvertures en cas d’arrêt de travail de l’Homme clé consécutif à une maladie ou un accident.
L’assurance Homme clé et l’entreprise
L'entreprise est à la fois souscriptrice et bénéficiaire de l’assurance Homme clé.
L’Homme clé n’est pas le souscripteur du contrat mais l’assuré c’est-à-dire, la personne sur la tête de laquelle repose le risque de décès, d'invalidité ou d'incapacité de travail.
Comment souscrire une assurance homme clé ?
Le contrat Homme clé peut être souscrit auprès d’un organisme d’assurances ou d’un intermédiaire d’assurances.
L’assureur impose des conditions à la souscription (âge et état de santé de l’Homme clé).
La plupart des assureurs ne couvrent pas les assurés de moins de 18 ans et de plus de 65 ans ou bien alors moyennant une hausse importante des cotisations.
L’assureur impose avant la souscription des formalités médicales pour évaluer le risque.
L’entreprise doit de son côté définir, au moment de la souscription, le capital qu’elle souhaite assurer avec l’aide d’un professionnel (dans la majorité des cas l'expert-comptable).