Après 2 milliards d'euros en janvier, la collecte nette est ressortie positive de 1,6 milliard d'euros en février, d'après les dernières données de la Fédération française de l'assurance.
La bonne dynamique se confirme pour l’assurance vie. En février, les versements (12,1 milliards d’euros) ont été supérieurs aux rachats (10,5 milliards d’euros), selon les dernières données publiées le 31 mars 2021 par la Fédération française de l’assurance (FFA), qui représente la quasi-totalité des assureurs vie tricolores. De facto, la collecte nette (la différence entre les versements et les retraits) du placement préféré des Français a été positive de 1,6 milliard d’euros ce mois-là.
C’est certes moins qu’au moins de janvier dernier (le marché de l’assurance vie avait alors engrangé 2 milliards d’euros), mais c’est au-dessus des 1,3 milliard d’euros récoltés en février 2020. La collecte brute confirme sa reprise, puisque les cotisations de février dernier s’affichent en hausse de 8% par rapport à la même époque de l’an dernier.
Un tableau flatteur en dépit de la crise
Toujours selon la FFA, l'encours (le cumul des versements, majoré des intérêts annuels et des plus-values latentes) des contrats d’assurance vie ont atteint 1.795 milliards d’euros durant le mois de février, soit une progression de 1,4% sur un an.
Un tableau plutôt flatteur alors que, comme le rappelle la Fédération, nous baignons dans un « environnement économique et financier incertain » du fait de la crise sanitaire et économique liée au nouveau coronavirus. Il faut dire que l’an passé, les contrats d’assurance vie avaient souffert d’une forte désaffection pendant le premier confinement du printemps, les Français ayant préféré garnir leur compte courant et leur Livret A.
Le taux d’UC en hausse
Autre constat sur lequel insiste la FFA : sur le mois de février 2021, la part des unités de comptes (UC) dans la collecte brute a progressé pour atteindre 38% des cotisations. Dans le même temps, la collecte nette sur les supports en UC s’est établie à 2,8 milliards d’euros. Ce qui fait qu’elle s’élève désormais à 5,6 milliards d’euros depuis le début de l’année.
Ces supports non sécurisés (contrairement au fonds en euros qui offre une garantie sur le capital), mais potentiellement plus rémunérateurs car majoritairement investis en actions, ont pesé en moyenne 36% dans les cotisations encaissées par les assureurs vie depuis le 1er janvier dernier, note la Fédération. Pour rappel, les UC ont représenté, en moyenne, 34% des versements sur l’ensemble de 2020. Pour la FFA, ces derniers éléments viennent « confirmer l’évolution du mix euros-UC observée sur l’ensemble de l’année 2020, encore plus favorable au financement de l’économie productive ».